Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

confédération paysanne - Page 6

  • Bio : l’urgence d’aides directes pour les producteurs·trices

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 06.02.2023

    Alors que la situation de très nombreux paysan·nes, dans de nombreuses productions (lait, porc, œufs, fruits et légumes...) ne cesse de s’aggraver, la Confédération paysanne propose depuis un an des mesures d’urgence pour les accompagner. Mis à part des soutiens à des campagnes de promotion pour stimuler la consommation, le Ministre de l’agriculture a donné une fin de non-recevoir lors des Assises de la bio.

     

    La Confédération paysanne continue pourtant à récolter sur le terrain les situations très difficiles et à les faire remonter dans les préfectures. Ainsi dans le Grand-Ouest, de nombreux éleveur·euses font état de fortes baisses de trésorerie, pour 2022 par rapport à 2021. Des producteurs·trices travaillent sans rémunération voire à perte, conduisant à beaucoup de désespoir et à d'inévitables cessations d'activité. Nos signaux d'alarme répétés au gouvernement auraient pourtant permis d'anticiper et d'éviter ces situations extrêmes.

    Lire la suite

  • Viande in vitro : pour la Confédération paysanne c’est non !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 02.02.2023

    Le Sénat a auditionné les syndicats agricoles ce 1er février dans le cadre d’une mission d'information sur le développement de la viande in vitro. La Confédération paysanne a redit son opposition totale à la viande in vitro et sa priorité à soutenir et défendre les éleveur·euses.

     

    Nous aurions souhaité que toutes les organisations syndicales fassent bloc et preuve de la mème fermeté. Tel n'a pas été le cas pendant cette audition. La FNSEA* a tenu une position anti-élevage en déclarant n'être pas fermée à la viande in vitro, arguant que les fermes françaises sont trop petites pour être compétitives et satisfaire une demande alimentaire « bon marché ».

    Nous nous opposons avec force à cette position syndicale dangereuse et indécente, dans un contexte d'autant plus difficile pour l'élevage. L'urgence est de défendre le revenu des éleveur·euses, renouveler les générations et installer de nombreux paysans et paysannes dans les territoires.

    Lire la suite

  • Les député·es manquent l'occasion de mettre un terme à la jungle de l'agrivoltaïsme et du photovoltaïque au sol

    Après un long débat la nuit dernière, l’Assemblée nationale accouche d’une souris en termes de protection des espaces agricoles, naturels et forestiers. Les député·es manquent l’occasion de créer un cadre national pour protéger ces terres de l’appétit des marchands de soleil. Ils n’ont pas pris leur responsabilité, renvoyant aux échelons locaux le cadrage et les visuel%20RS2.pngautorisations des projets photovoltaïques sur les terres agricoles. Nous regrettons ce choix tant ces échelons sont soumis à des pressions clientélistes et des conflits d’intérêts alimentés par la manne financière des énergéticiens.

    La Confédération paysanne n'a eu de cesse de dénoncer le miroir aux alouettes que constitue l'agrivoltaïsme et ses effets pervers : atteinte à la vocation nourricière de la terre du fait de l'artificialisation et d'une moindre disponibilité foncière, fausse solution empêchant l'adaptation au changement climatique, précarisation des paysan·nes, perte de la qualité de vie au travail, dégradation des paysages et de la biodiversité… Nos arguments ont été largement relayées dans le débat via des amendements déposés par différents groupes politiques, de droite comme de gauche.

    Lire la suite

  • Pas un centime de plus pour les mégabassines !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 14.12.2022.

    Ce jeudi 15 décembre a lieu une réunion du conseil d'administration de l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne, qui couvre un ample images?q=tbn:ANd9GcRzXfV0_iLHsyLwm3k6NzpBVAnR9o4yXMW15Q&usqp=CAUterritoire concerné par des mégabassines construites ou en projet. Celles-ci sont largement financées par de l'argent public en provenance de l'Agence de l'eau, à 70% environ. La Confédération paysanne participera donc à la mobilisation demain à partir de 11h devant l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne à Orléans.

     

    Nous dénonçons l'usage de cet argent public à des fins de privatisation de la ressource au profit d'une minorité accaparante. Par ailleurs, en finançant les méga-·bassines, l'argent public est utilisé pour maintenir un système agricole exportateur, consommateur d'intrants chimiques de synthèse et fortement consommateur d'eau pour l'irrigation. Financer des bassines ne fait qu'accélérer un peu plus le problème : certains gagneront peut-être 10 ans, 15 ans en s'accaparant l'eau et en asséchant la ressource, le temps de transmettre leur ferme ; mais au détriment de tous les autres paysan·nes installé.es ou qui souhaitent le faire. Est-ce réellement digne d'une politique publique ? Cet argent doit il servir un tel projet ?

    Lire la suite

  • Élevage plein-air : 25 organisations signataires de la lettre ouverte aux ministres

    La lettre ouverte adressée le 10 novembre aux Ministres de l’agriculture, de la transition écologique et de la santé est désormais signée par 25 organisations – syndicats agricoles, associations citoyennes, organisations de protection de la nature et organisations de protection animale – qui demandent au gouvernement de changer radicalement de politique face aux épizooties. 

     Il y a urgence à agir alors que depuis ce matin l'ensemble du territoire national est placé en risque « élevé » grippe aviaire. Cette décision entraîne de fait l'obligation d'enfermer toutes les volailles, sur tout le territoire, y compris pour les éleveur·euses plein air. Cette obligation va donc condamner les élevages plein-air, bien qu'elle ait fait la preuve de son inefficacité.

    Elle s'ajoute à la décision d'abattage préventif d'animaux sains, sans discernement, qui frappe aujourd'hui en Deux-Sèvres un élevage plein-air de volailles dont les animaux sont indemnes. La Confédération paysanne sera d'ailleurs mobilisée cet après-midi à Largeasse, en Deux-Sèvres, pour soutenir le couple d'éleveurs concerné et dénoncer cette mesure absurde.

    Lire la suite

  • Megabassines, un non-sens

    Communiqué de la Confédération paysanne le 28.10.2022

    L’opposition aux mégabassines – retenues d’eau pompée l’hiver dans les nappes phréatiques pour être stockée en surface et servir à l’irrigation agricole l’été – s’alimente d’avis scientifiques.

     Diapositive1(6).PNG« Cette idée des retenues d'eau est un non-sens ». Ainsi s'exprime Christian Amblard, spécialiste de l'eau et des systèmes hydrobiologiques, directeur de recherche honoraire au CNRS* (1). Fils de paysans, il comprend la détresse de celles et ceux confrontés de manière récurrente aux périodes de sécheresse. Mais il explique que le principe des bassines n'est pas viable sur le long terme, car lorsqu'on stocke l'eau de manière artificielle, on assèche les sols et brise la continuité écologique. D'autant que l'eau stockée en surface stagne et s'évapore. Plusieurs scientifiques estiment que 20 et 40 % de cette eau serait ainsi perdue. Christian Amblard rappelle que « pour avoir une bonne gestion de la ressource en eau, il faut tout faire pour qu'elle s'infiltre dans le sol ».

    Ce que rappelle également Emma Haziza, docteure de l'Ecole des Mines de Paris (1) : « Le premier utilisateur de l'eau reste le milieu naturel. Les zones humides comme le Marais poitevin sont nécessaires, elles génèrent à leur tour de nouvelles pluies, de nouvelles boucles du cycle de l'eau. » L'hydrologue se dit « favorable aux petites retenues collinaires qui récupèrent les eaux de pluie par ruissellement, mais opposée au captage dans les nappes, un modèle californien de la gestion de l'eau qui ne profite qu'à quelques-uns. » Et de compléter : « À force de pomper dans les nappes, celles-ci se fragilisent, leur niveau d'équilibre baisse jusqu'à leur tarissement » quand « il faut compter près de 10 ans pour qu'une nappe se reconstitue, à condition de lui en laisser l'occasion… »

    Lire la suite

  • L’élevage plein-air refuse de disparaître !

    La Confédération paysanne a occupé les locaux du ministère de l'agriculture ce 25 octobre pour défendre les élevages plein-air. Quatre-vingt paysannes et paysans, venu.es de 30 départements, se sont mobilisé.es pour réclamer des mesures sanitaires adaptées aux élevages plein-air.

    Ils sont venus exprimer leur ras-le-bol, leur colère et leur détermination à ne pas disparaître, et porter la parole de toutes celles et ceux qui n'en peuvent plus.

    Depuis 2021, la réglementation grippe aviaire impose par défaut l'enfermement des volailles, comme mesure phare de prévention. Elle interdit de fait l'élevage plein-air, sans l'assumer auprès du grand public.

    Il en va de même pour les élevages de porc plein-air, dans un contexte d'anticipation de peste porcine.

    Ces mesures ont fait la preuve de leur inefficacité. L'année 2021-2022 connaît la pire crise de grippe aviaire avec plus de 20 millions de volailles abattues et un virus désormais endémique !

    Lire la suite